Alors que dans certains pays la pluie est perçue comme un phénomène dérangeant, elle est généralement la bienvenue à Shymkent.

La région est plutôt sèche, ce qui nous offre très souvent un joli ciel bleu, mais n’est pas très avantageux pour l’environnement naturel.
Ainsi, après un hiver sec et froid (bien que pas trop froid cette année), les pluies printanières galvanisent la nature, déjà très stimulée par l’augmentation des températures et de la lumière du jour. A cette période, nos nuits sont régulièrement bercées par le son de la pluie sur les toits en tôle. La poussière est écrasée et des odeurs fraîches se dégagent des sols.

Lors de pluies abondantes, certaines rues de la ville se transforment en rivières, lesquelles peuvent terminer leur course dans des habitations. Bien qu’un système d’irrigation existe, il est parfois insuffisant face à l’importance des précipitations saisonnière, ou est simplement bloqué par des déchets. 

A Shymkent, le mois le plus pluvieux est avril, avec en moyenne 39mm de pluie en 10 jours.

Un riverain enlève les déchets qui bloquent l’égout.

Montée des eaux dans le canal Sayram-Su.